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2012-2013 

Si l’œuvre d’Armand Scholtès peut s’apprécier de prime abord au travers de la liberté et de la créativité de la gestuelle, elle relève d’une alchimie complexe qui fait de sa création une “peinture où la plastique rejoint l’énergie”[1]. Elle s’émancipe le plus souvent des contraintes du sujet pour n’exprimer que la couleur pure qu’il inscrit au travers des formes empruntées à un vocabulaire géométrique tout autant qu’approximatif. Dans l’incertitude féconde qui sied à celui capable d’abandonner leur relation au hasard. Le spectateur y trouvera là la manifestation d’un doute, déchirant comme l’éphémère, et réconciliant comme une promesse.

Jean-Baptiste Pisano (Extrait du texte Affinités électives)

 

[1] Germain Roesz, Armand Scholtès, Travaux, Musée de Bar-Le-Duc, 1985, p. 13.

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